Chimisme et organisme dans la philosophie schellingienne de la nature

Autores

  • Mai Lequan

DOI:

https://doi.org/10.11606/issn.1982-3568.epistemologiques.2002.105097

Palavras-chave:

Chimie / Chimisme / Construction / Organisme / Unité de la nature

Resumo

Dans les principales versions de la philosophie schellingienne de la nature, quel est le rapport entre processus chimique et organisme ? Comment s’articulent la matière inorganique inanimée et la matière organique vivante ? La première philosophie de la nature, dans les Ideen zu einer Phibsophie der Natur (1797), accorde une place prépondérante à la chimie et tente de bâtir le système philosophique universel de la nature sur la base de la chimie. Mais les versions postérieures de sa Naturphibsophie, désormais distinguée d’une simple Phibsophie der Natur- dans Von der Weltseeb (1798), YEinbitung zu dem Entwurf eines Systems der Naturphibsophie (1799), Y Allgemeine Deduktion des dynamischen Prozesses (1800), la Darstellung meines Systems der Phibsophie (1801) et dans la seconde édition des Ideen zu einer Phibsophie der Natur (1803) - soulignent la suprématie du moment organique. Ainsi, à l’exception des premières Idées, où la chimie domine, toutes les oeuvres « naturphilosophiques » de Schelling privilégient le modèle organique. Toutefois, quoique la Naturphibsophie subordonne le processus chimique à l’organisme, elle continue d’assigner une foncdon centrale au chimisme. Elle en fait une puissance {Potenz) nodale dans l’enchaînement rationnel des puissances naturelles, puisque le processus chimique Üe les puissances inférieures de la matière inorganique (magnétisme, électricité) à la puissance supérieure de l’organisme.

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Publicado

2002-12-01

Edição

Seção

não definida