Les Etudes Africaines au Zaïre. Etat de la question
DOI:
https://doi.org/10.11606/issn.2526-303X.v0i7p76-96Resumo
L'ambigüité de l'expression "Etudes Africaines" se fait sentir déjà dans sa définition. Outre le fait qu'une définition n'est jamais complète et par conséquent, jamais satisfaisante , celle des Etudes Africaines se complique davantage par les traditions variables selon lesquelles l'égyptologie, la coptologie ou l'islamologie nord-africaine tantôt sont partie intégrante du domaine, tantôt en sont écartées et selon lesquelles le continent est considéré comme noir et blanc, entouré des îles ou non. Autre ambarras, le terme AFRIQUE lui-même a une orígíne jusqu'ici des íles à élucider. Il s'est imposé à partir des Romains sous la forme AFRICA qui succèdait au terme d'origine grecque ou égyptienne Libya, pays des Lébou ou Loubin de la genèse. Après avoir désigné le littoral nord-africain, le terme Africa s'applique, dès la fin du 1è siécle avant notre ère à l'ensemble du continent. Dans le présent travail, il ne s'agira pas de faire des bilans, étant donné qu'une telle tâche en sciences humaines est d'une complexité peu ordinaire comme l'a démontré Britta Rupp. Il s'agira de voir ici dans quel contexte les etudes africaines sont nées et comment les Africains peuvent aujourd'hui leur trouver une orientation nouvelle en vue de leu libération.
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