Exile, diaspora and migrations in Maryse Condé’s "En attendant la montée des eaux"

Authors

  • Mathilde Berg Université de Lille

DOI:

https://doi.org/10.11606/issn.1984-1124.i32p21-36

Keywords:

Chorality, Wandering, Exile, Identity, Literature, Polyphony

Abstract

En attendant la montée des eaux (“Waiting for the rise of water”) is a choral novel in which there are several back-and-forth movements between past and present. It tells the story of three wandering men – Babakar, Fouad and Movar – united by a little Haitian orphan girl whom they want to bring back to the land of her ancestors. In this novel, some characters emigrate from Africa first to Guadeloupe, then to Haiti; others leave Haiti for Guadeloupe and come back not only for a better life but also to escape their past, or rather the exact opposite so as to reconnect with their origins. The writing, the choral narrative and the purpose tend to build a novel focused on wandering in which getting lost also means searching and discovering.

The aim of this article is to demonstrate that, in the novel, wandering is necessary to discover one’s identity and allow the quest for one's self. To that end, we will analyse the wandering faced by the characters and which is intrinsic to each of them, the personal and collective quest for identity and the designation of Haiti as an adoptive land and place of true settlement.

Downloads

Download data is not yet available.

Author Biography

  • Mathilde Berg, Université de Lille

    Mathilde Berg est doctorante en littérature francophone à l’Université de Lille sous la direction de Paul Dirkx. Après un mémoire consacré au merveilleux dans les contes créoles, elle concentre ses recherches sur les mémoires de l’esclavage dans les littératures francophones (titre de la thèse : Invisibles, inaudibles, indicibles : mémoires littéraires de l'esclavage aux migrations contemporaines). Elle s'intéresse tout particulièrement au corps de l'esclave et du migrant et à leurs représentations dans les littératures francophones caribéennes et africaines. Elle est également chargée de cours à l'Université de Lille depuis septembre 2020. Email: mathilde.berg@univ-lille.fr

References

BEHAR R., The vulnerable observer : antrhopology that breaks your heart, Boston (Étaus-unis) : Beacon Press, 1996.

BLANCHART E., RODIER C., « “Crise migratoire” ; ce que cachent les mots », Plein droit, no 111, Paris : GITSI, 2016, p. 3 à p. 6.

BULTÉ M., Visions de l’enfant-soldat : construction d’une figure dans les littératures africaines, Université́ Rennes 2, 2016.

CÉSAIRE A., Cahier d’un retour au pays natal, Volontés, no 20, Paris, 1939.

CONDÉ M., En attendant la montée des eaux, Paris : Lattès, 2010, [édition Pocket].

CONDÉ M., La Vie sans fards, Paris : Lattès, 2012.

DIOME F., Le Ventre de l’Atlantique, Paris : Anne Carrière, 2003.

DIOME F., Celles qui attendent, Paris : Flammarion, 2010.

HAMEL Jean-François, Les Revenances de l’histoire. Répétition, narrativité, modernité, Paris : Les Éditions de Minuit, « Paradoxe », 2006.

KOUROUMA A., Allah n’est pas obligé, Paris : Seuil, 2000.

MARIN LA MESLEE, Valérie Marin « Femmes de lettres en pays rêvée : Interview de Maryse Condé », Le Point, 15/12/2011, [en ligne]. URL : https://www.lepoint.fr/villes/femmes-de-lettres-en-leur-pays-reve-interview-maryse-conde-15-12-2011-1408569_27.php. Consulté le 15/11/2020.

MANGEREL Caroline, « La Drive, le Marronnage : présentation d’un mode d’errance insulaire », Nouvelles études francophones, Lincoln (États-Unis) : University of Nebraska Press, vol. 25, no1, printemps 2010, p. 90 à p. 106.

MIANO L., Habiter la frontière, Paris : L’Arche, 2012.

POINSOT M., TREIBER N., « Entretien avec Maryse Condé à l’occasion de la parution de son dernier roman, La Vie sans fards », Hommes et migrations, no 1301, Paris : Musée national de l’histoire de l’immigration, janvier 2013, p. 182 à p. 188.

SAYAD A., L'Immigration, ou les paradoxes de l'altérité, Louvain-la-Neuve (Belgique) : De Boeck Université, 1992.

Downloads

Published

2022-07-28

How to Cite

Berg, M. (2022). Exile, diaspora and migrations in Maryse Condé’s "En attendant la montée des eaux". Revista Criação & Crítica, 32, 21-36. https://doi.org/10.11606/issn.1984-1124.i32p21-36