Le rap, le hip-hop et le funk: l' «éroptique» de l'art des jeunes envahit la scène des écoles publiques dans les métropoles du Brésil

Auteurs

  • Mônica do Amaral Universidade de São Paulo; Faculdade de Educação

DOI :

https://doi.org/10.1590/S0103-65642011005000025

Mots-clés :

Cultures des jeunes, Culture de l'école, Éroptique, Esthétique critique et sociale

Résumé

L'irrévérence et le ton critique de certains rappers et le gai balancement du corps érotique proposé par le funk suggèrent la perspective d'un nouveau scénario pour les métropoles du Brésil, où la pluralité de l'art des jeunes surgit comme moyen de faire face aux marques laissées par de profondes fractures sociales. Les concepts de « vision dionysiaque du monde », d'« esthétique extrême » et d'un « par-delà les valeurs reçues » de Nietzsche, ainsi que l'« érotisme » selon Bataille, ont servi de guide à la méthode de « rupture de champ » conçue par Herrmann, essentielle pour que soient repensées les notions d'autorité et de tradition dans la société contemporaine à partir des idées véhiculées par le rap et par le funk. Seule une ethnographie du regard qui capte la dimension érotique - «l'éroptique», selon Canevacci - et irrévérente de ces manifestations, peut reconnaître en elles une esthétique, capable, comme le dirait Nietzsche, d'opérer un véritable renversement des valeurs dans notre société et, dans le cas, à l'intérieur même de l'école.

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Publiée

2011-09-01

Comment citer

Le rap, le hip-hop et le funk: l’ «éroptique» de l’art des jeunes envahit la scène des écoles publiques dans les métropoles du Brésil. (2011). Psicologia USP, 22(3), 593-620. https://doi.org/10.1590/S0103-65642011005000025