Les ultimes feux de la résistance païenne dans l'antiquité tardive

Auteurs

  • Stéphane Ratti Université de Bourgogne

DOI :

https://doi.org/10.11606/issn.2316-9141.v0ispep79-99

Résumé

Les travaux récents de l’auteur invitent à un examen renouvelé de la signification idéologique et religieuse de certaines des sources historiographiques majeures de la fin du quatrième siècle parmi lesquelles l’Histoire Auguste. Il apparaît en effet désormais que
cette œuvre s’inscrit, avec d’autres, dans le contexte de l’ultime combat mené contre le christianisme triomphant par les derniers défenseurs de l’ancienne religion dont
Nicomaque Flavien senior apparaît comme le chef de file. De 384, date de la mort de Prétextat, à 395, date de celle de Théodose, les païens ont pu espérer sauver les cultes anciens et ont même pris les armes en grande partie pour ce motif au Frigidus. Entre 395 à 408, soit jusqu’à la disparition de Stilichon, la lutte entre païens et chrétiens n’a pas cessé, mais sous une autre forme, les protagonistes des deux camps privilégiant alors l’arme littéraire. Les rééditions des auteurs classiques qui se multiplient alors constituent un élément essentiel de la lutte menée autour des Symmachi contre
la christianisme et ne sont pas un simple divertissement littéraire d’intellectuels dés œuvrés. L’analyse conforte ainsi l’interprétation polémique au détriment de la vision
irénique des relations pagano-chrétiennes à la fin du quatrième siècle.

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Publiée

2010-06-30

Numéro

Rubrique

Narrativa Historiográfica

Comment citer

RATTI, Stéphane. Les ultimes feux de la résistance païenne dans l’antiquité tardive. Revista de História, São Paulo, n. spe, p. 79–99, 2010. DOI: 10.11606/issn.2316-9141.v0ispep79-99. Disponível em: https://revistas.usp.br/revhistoria/article/view/19138.. Acesso em: 8 juill. 2024.