Compositeurs au pouvoir en France sous la Troisième République

Autores/as

  • Myriam Chimènes CNRS

DOI:

https://doi.org/10.11606/rm.v2i1.55018

Resumen

La IIIème Republique (1870-1940) presente un terrain d'investigations prívilégié, parce qu'elle constitue une période constitutionnelle stable et surtout parce qu'elle marque l'avenement définitif du pouvoir républicain et de stabilisation de la démocracie. Les études consacrées aux arts plastiques mettent en évidence l'existence d'un "art officiel" dont la postérité est bien en deçà de celle réservée à l'art marginalisé par le pouvoir de l'époque. En musique comme en peinture, sous la IIIème République, la marginalité n'a jamais reçu le soutien de l'État. Par définition, les novateurs ne furent jamais acceptés par les institutions officielles. Ceux que retient la mémoire collective (souvent à l'exclusion de tous les autres) sont précisément ceux que la mémoíre officielle entendait délibérément évacuer. Au regard de l'histoire, les grands sont donc les refusés, les maudits.

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Biografía del autor/a

  • Myriam Chimènes, CNRS
    Myriam Chimènes - Chargée de recherches au C.N.R.S.

Publicado

1991-05-01

Número

Sección

Artículos

Cómo citar

Compositeurs au pouvoir en France sous la Troisième République. (1991). Revista Música, 2(1), 43-53. https://doi.org/10.11606/rm.v2i1.55018